Isolation thermique : des techniques d’isolation différentes selon la pièce à isoler

Isolation thermique

Publié le : 06 mars 20237 mins de lecture

Le confort thermique est indéniablement une dimension du confort global au sein de votre lieu de vie, en compagnie du confort acoustique et de la sécurité par exemple. Pour ce faire, il est nécessaire qu’une température de confort soit toujours présente au sein de votre maison. L’isolation est alors une dimension essentielle dans le sens de ce confort thermique. Pour garantir de faibles déperditions thermiques, une isolation adéquate selon les pièces est à installer.

L’isolation, un des piliers de l’efficacité énergétique de votre logement

Afin de garantir la bonne efficacité énergétique de votre bâti et un confort maximisé, il est essentiel de disposer de systèmes énergétiques performants et de limiter les pertes thermiques. Cette limitation des pertes thermiques répond à une lutte face aux vecteurs de déperditions thermiques que sont le renouvellement d’air (20 à 25 %), les ponts thermiques (5 à 10 %), les menuiseries (10 à 25 %) ou encore l’enveloppe (plancher, murs, toit) pour 50 à 65 %. Des pertes thermiques sont générées par ces derniers et il va s’agir de les limiter un maximum. C’est ici qu’intervient l’isolation. Pour vos travaux d isolation, il est essentiel de se tourner vers un site spécialisé tant l’enjeu est grand.

Même avec les meilleurs équipements d’énergie renouvelable, de chaudières cogénération ou à haute performance, sans une isolation thermique de qualité, toute l’énergie produite par vos systèmes quitte votre bâti. En moyenne, jusqu’à 70 % voire 80 % d’économie d’énergie est possible avec une isolation adéquate dont l’isolation thermique, acoustique ainsi que l’étanchéité à l’air. Concernant l’isolation de la chaleur, celle-ci permet de limiter les pertes thermiques et éviter que l’énergie produite par vos systèmes ne chauffe l’air ambiant en dehors de votre maison.

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Déterminer les pièces à isoler en priorité

Si vous effectuez des travaux de rénovation, il se peut que toutes vos pièces ne soient pas à rénover en totalité. Des pièces à isoler en priorité sont à définir pour établir correctement les étapes d’une rénovation de maison. En se basant sur des moyennes, les déperditions thermiques sont principalement dues au toit (30 %) puis aux murs. Les menuiseries et le sol arrivent plus tard.

Plus précisément, si vous souhaitez savoir quelle pièce est mal isolée chez vous, tentez de détecter quelques signes comme une sensation de fraîcheur, et ce, même avec le chauffage bien réglé ; une sensation de fraîcheur en passant vos mains sur les murs ; ou encore un confort thermique absent avec des sensations de grand froid en hiver et de trop fortes chaleurs en été.

Une fois que vous avez déterminé les pièces à isoler en priorité, il est possible de passer aux travaux d’isolation en adaptant la technique à la pièce en question.

Des techniques d’isolation selon les pièces à isoler

Pour isoler correctement vos pièces, il est question de techniques et de choix d’isolants. Différents matériaux et performances d’isolation existent, en effet, sur le marché pour des prix croissants. Tous les types d’isolants ne conviennent pas à toutes les configurations de bâtiment et pièces, au même titre que la technique de pose.

En reprenant l’ordre des pièces à isoler en priorité, le toit arrive au premier plan. L’isolation des combles peut se faire de différentes manières selon qu’ils s’agissent de combles aménagés ou non. Pour des combles perdus, il existe le soufflage d’isolant à même le plancher de vos combles ou encore des panneaux d’isolants sur le plancher. Ces panneaux peuvent aussi exister en rouleaux d’isolants. Pour des combles aménagées, différentes techniques sont à disposition comme l’injection d’isolant, des panneaux ou rouleaux d’isolant, ou encore des caissons d’isolants placés à l’extérieur de vos combles (avec une face intérieure qui fait office de plafond des combles). La technique dite du « sarking » existe aussi et consiste à installer plusieurs couches sous les chevrons des combles comme des matériaux isolants, un pare-vapeur ou encore un écran de sous-toiture.

Par la suite, pour les murs, il est possible d’isoler par l’intérieur ou par l’extérieur. Une isolation par l’extérieur permet, non seulement de limiter les pertes dues aux murs, mais aussi d’éviter les ponts thermiques comme vecteurs de pertes thermiques. Ces ponts thermiques sont des zones de discontinuités d’un isolant pour créer des zones de variation de résistance à l’énergie, d’où des pertes. Un gain de surface habitable est aussi de mise, tout comme l’augmentation de l’inertie des murs. Une isolation de 15 cm est souvent adoptée. Par l’intérieur, des panneaux isolants sont placés à l’intérieur du logement pour les recouvrir de placo et pour décorer et peindre le mur. Par l’extérieur, l’isolation peut se faire par bardage avec un isolant fixé au mur puis couvert de lames, sous vêture qui sont des panneaux tout intégrés d’isolants et de parements, ou encore sous enduit avec un isolant posé sur la façade qui est enduit par la suite.

Pour le plafond, le type d’isolation dépend fortement du type de plafond. Il peut s’agir d’une couche d’isolant collé, ou de combler le vide entre le plafond et le faux plafond d’un isolant ou de plusieurs couches.

Quant au plancher bas, la structure du bâtiment joue sur le type d’isolation, que votre bâtiment se trouve sur terre-plein, sur un sous-sol non chauffé ou sur un vide sanitaire. Des plaques isolantes sont placées sur le plafond de votre sous-sol non chauffé. S’il s’agit de l’option vide sanitaire, une dalle ou un plancher en béton est placé au-dessus de ce vide sanitaire, ainsi qu’en dessous du sol. Si votre maison se situe sur un terre-plein, une dalle ou un plancher à isolation périphérique jusqu’aux fondations joue le rôle d’isolant.

Le choix des matériaux est aussi important

En lien avec la technique de pose, le choix de l’isolant est aussi important selon la pièce isolée. Les isolants peuvent se réunir en 5 groupes que sont les isolants minéraux, synthétiques, naturels, minces et de nouvelles générations. Pour les murs, il s’agit plutôt de se tourner vers de la laine de roche, de la laine de verre, des fibres de bois, de lin ou encore de la laine de mouton. Pour la toiture et les combles, les fibres de bois, la laine de verre et de roche, le polystyrène ou les isolants minces conviennent parfaitement. L’isolation des planchers bas peut se faire à l’aide de polystyrène, d’isolants minces, de fibre de lin ou encore de ouate de cellulose.

Finalement, sachez que plusieurs aides à la rénovation énergétique existent et peuvent vous permettre de rénover votre bâtiment en termes d’isolation à moindre coût. Il est possible de citer MaPrimeRénov’ ou encore l’éco-prêt à taux zéro.


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